Configurer Apache et Rsyslog
Le problème d’Apache aujourd’hui, c’est que ses logs « access » ne peuvent pas être redirigés nativement vers un autre logger.
Vous allez me dire : ok, mais quel intérêt ?
Et bien si comme moi vous avez un mis en place des outils de corrélation de logs, vous souhaitez sans doute analyser tous les logs de vos différents serveurs WWW.
Pour remédier au problème d’Apache, voici une méthode à moi qui fonctionne plutôt pas mal.
Pour pouvoir envoyer ces logs vers une autre machine, je vais utiliser un « logger » externe.
Création du logger :
vi /usr/local/sbin/apache_syslog |
Copiez/coller ce bout de code :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 | #!/usr/bin/perl use Sys::Syslog qw (:DEFAULT setlogsock); setlogsock('unix'); # creation du log socket openlog('httpd', 'pid', 'local6'); # on log tout while () { syslog('info', $_); } # fermeture du log socket closelog; |
Enregistrez et fermez.
Pensez à faire
chmod +x /usr/local/sbin/apache_syslog |
Redirection des logs « Error »
Par défaut, Apache log tout vers des fichiers. Les erreurs sont donc loggées vers error.log.
Ce qui nous intéresse ici, c’est de récupérer ces erreurs sur une machine distante.
Je vais donc remplacer, pour chaque virtualhost, la directive
ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/error.log |
par
ErrorLog |/usr/local/sbin/apache_syslog |
Redirection des logs « Access »
Comme vous l’avez fait pour les logs Error, vous allez, pour chacun des virtualhost que vous hébergez, modifier la ligne
CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/access.log combined |
par
CustomLog |/usr/local/sbin/apache_syslog combined |
Une fois terminé, pensez à redémarrer Apache.
Désormais, vos logs access et error sont dans syslog.
Deux options s’offrent à vous : les laisser là, ou les envoyez sur une autre machine qui vous sert de corrélateur.
Rediriger ces logs vers une machine distante
C’est très simple :
Dans /etc/rsyslog.d/, créez un fichier qui se nomme
10-apache.conf |
et ajoutez les lignes suivantes :
1 2 | :programname,contains,"httpd" @ip_address_distante & ~ |
Enregistrez, fermez et relancez rsyslog
service rsyslog restart |
Désormais, tous vos logs d’Apache sont envoyés à la machine dont l’adresse ip est celle que vous avez renseignée.
Simple, rapide et efficace !
OpenOffice.org chez Apache : une gifle à la Document Foundation
Extrait de l’article de « Le MagIT«
Oracle a finalement choisi la fondation Apache pour encadrer le code d’OpenOffice.org.
Ecartant d’un revers de la main la Document Foundation et son fork LibreOffice qui du coup devront batailler ferme pour nouer un dialogue avec Apache.
Oracle a définitivement écarté une union entre LibreOffice et OpenOffice. La firme de Larry Ellison a officiellement confié le code d’OpenOffice.org à la néanmoins très sérieuse fondation Apache. La suite bureautique Open Source acquise avec Sun intègre ainsi l’incubateur à projets de l’organisation (http://wiki.apache.org/incubator/OpenOfficeProposal), rompant les liens qui unissent la suite bureautique avec la Document Foundation dont on aurait pu espérer qu’elle devienne le havre de paix idéal pour l’application, depuis la décision d’Oracle d’abandonner la commercialisation de la suite en avril dernier.
IBM sort enfin de sa réserve
Mais l’un des points les plus importants de cette annonce est la déclaration d’IBM, qui s’est empressé de publier un communiqué de presse pour annoncer son soutien au projet. A la création de The Document Foundation, nous nous étions étonnés de ne pas voir Big Blue prendre position, devant la naissance de LibreOffice. Et ce alors même qu’IBM utilise le socle OpenOffice.org pour développer sa propre suite Symphony. Ce silence est aujourd’hui rompu : “IBM fournira des ressources humaines pour collaborer avec la communauté Apache durant la période d’incubation du projet afin de faire évoluer le standard Open Document Format.” Sans toutefois préciser l’ampleur de cet apport de compétences. Cela pourrait cependant bien sous-entendre que la Document Foundation souffre encore aujourd’hui de sa jeunesse et manque de crédibilité aux yeux d’IBM…
Extrait de l’article de « Le MagIT«